LE MUSEE DE LA
MEMOIRE
Attenant à un petit
parc verdoyant en plein cour d'Agadir se
dresse le musée de la mémoire, créé afin de
ne jamais oublier ce qui s'est passé le 29
février 1960 et pour rendre un dernier
hommage aux nombreuses victimes du
tremblement de terre. Il offre une étonnante
visite en trois thèmes. Tout d'abord, des
photos d'époque d'Agadir avant la
catastrophe. Puis une deuxième salle avec
des photos récentes et de très grande taille
de la ville nouvelle. Enfin, des images de
l'après-tremblement de terre dans une salle
des souvenirs : photos, coupures de journaux
de l'époque, lettres de résidents ayant vécu
la catastrophe, poèmes et écrits poignants
de vérité. Cette visite n'a rien de morbide,
elle est juste le témoignage d'un passé
qu'il ne faut pas chercher à oublier, ne
serait-ce que pour la mémoire des victimes.
Le
jardin Olhao est un lieu calme où palmiers
et bougainvilliers apportent de la fraîcheur
et de l'ombre aux visiteurs assis sur les
bancs et au petit cours d'eau qui les
traversent. Attenant à ce petit parc
verdoyant en plein cour d'Agadir où il fait
bon venir respirer et se reposer, se dresse
le musée de la mémoire, créé afin de ne
jamais oublier ce qui s'est passé le 29
février 1960 et pour rendre un dernier
hommage aux nombreuses victimes du
tremblement de terre. Il offre une étonnante
visite en trois thèmes. Tout d'abord, des
photos d'époque d'Agadir (originales des
années 50) avant la catastrophe. Des
coupures de journaux de l'époque (l'écho du
Maroc et la Vigie marocaine) racontent le
drame et l'horreur. Enfin des lettres de
résidents parlent de la catastrophe avec des
mots empreints de vérité :
projeté du lit, énorme
secousse, craquement, amas de pierre,
panique, cris, explosion de gaz, ville morte
puis détaillent l'organisation des secours
et les rapatriements. Des poèmes sont
également exposés et des écrits poignants de
vérité. Cette visite n'a rien de morbide,
elle est juste le témoignage d'un passé
qu'il ne faut pas chercher à oublier, ne
serait-ce que pour la mémoire des victimes.
la gare routière avec ses voitures des
années 40, le port et ses pêcheurs, l'avenue
Mohamed V déjà en effervescence. Et puis,
tout a disparu une certaine nuit
d'épouvante, on a tout rasé après le séisme
et reconstruit, plus au sud, la nouvelle
ville actuelle et antisismique.
C'est ce qu'on nous nous propose de
découvrir dans la deuxième salle avec des
photos récentes et de très grande taille
d'Agadir.
Enfin,
des images de l'après-tremblement de terre
dans une salle des souvenirs. Photos de
décombres, de tas de pierres, scènes de
premiers secours, photos des rescapés dans
la rue, décor de deuil et de morts.
Là où maintenant s'étend une grande plaine
vide et l'ancienne kasbah se trouvait déjà
une ville moderne, en plein essor
touristique, habité par beaucoup de
résidents étrangers et de marocains
(pêcheurs, militaires, commerçants en
particulier). À travers ces clichés en noir
et blanc, on comprend mieux quelle ville
formidable était Agadir avec déjà, une
grande plage très fréquentée, le célèbre
souk El Had dans l'ancien Talborjt, le
marché municipal, la casbah, véritable ville
dans la ville, le souk de la casbah,
Le musée de la mémoire : dans le jardin
Olhao, avenue du président Kennedy.
Entrée 10 dirhams - ouvert de 9h30 à 12h30
et de 14h30 à 18h30
LE MUSÉE
AMAZIGHE
Ce musée, ouvert en
2000, présente des objets et des collections
du patrimoine marocain. Tout d'abord, une
série de photos de Saïd Aoubraim, originaire
et professeur à Agadir, sur les greniers
collectifs. Puis, dans une autre salle, nous
apercevons une présentation des ustensiles
utilisés pour extraire l'huile d'argan et
des objets en terre cuite servant à la
conservation des aliments. Une grande
exposition est également consacrée à
l'architecture des oasis de Salima Naji.
Enfin, le musée regroupe une formidable
collection de bijoux berbères. De plus, le
musée est agencé avec goût, mis en scène par
Philippe Délis, célèbre architecte
scénographe qui a su jouer avec les espaces
et les couleurs pour faire de ce lieu un
espace moderne présentant des objets
anciens.
Ce
musée, ouvert en 2000, présente des objets
et des collections du patrimoine marocain.
Plusieurs salles sont consacrées à des
thèmes variés. Tout d'abord, une série de
photos de Saïd Aoubraim, originaire et
professeur à Agadir, sur les greniers
collectifs. Ses différentes visions du sud
marocain (arganiers, dunes de sables,
paysages, constructions en pierres et en
pisé)nous font découvrir les richesses des
régions à travers leur diversité. Une
maquette d'un grenier collectif du
haut-atlas (murs en terre et pierres,
poutres en peupliers et plafond en roseau)
nous permet encore mieux de comprendre les
techniques du passé. Dans une autre salle, À
nous de sauvegarder ce patrimoine rural en
danger afin que ne meurt jamais la mémoire
des hommes qui lui ont donné naissance.
Enfin, le musée
regroupe une formidable collection de bijoux
berbères (réunis
principalement par Saïd Zitoun, un
collectionneur privé) : parures de femmes,
frontaux, bagues, fibules, ceintures,
chevillettes, boucles d'oreilles. Les
ornements sont présentés avec toutes les
techniques de façonnage, d'émaillage et les
outils qui s'y rattachent. Plusieurs
talismans qui protègent du mauvais oil,
ainsi que Nous apercevons une présentation
des ustensiles utilisés pour extraire
l'huile d'argan et des objets en terre cuite
servant à la conservation des aliments. La
technique de la construction des murs en
pisé est remarquablement mise en scène.Une
grande exposition est également consacrée à
l'architecture des oasis de Salima Naji avec
le soutien de la BMCI, de la villa des arts
(voir visite Casablanca) et du musée de la
fondation ONA.
On
y découvre, outre la reconstitution d'un mur
en pisé à l'entrée du musée, un art de bâtir
et un art de vivre. C'est un cheminement
dans la mémoire collective des artisans, un
hommage à leur travail et à leurs techniques
d'une période passée mais glorieuse. De
plus, le musée est agencé avec goût, mis en
scène par Philippe Délis, célèbre architecte
scénographe qui a su jouer avec les espaces
et les couleurs pour faire de ce lieu un
espace moderne présentant des objets
anciens. On s'y sent bien, on y évolue en
toute liberté et chaque thème est mis en
valeur pour nous donner l'envie de
connaissance, de voyager au-delà des ouvres
proposées.
Le musée Amazighe : Avenue Hassan II -
passage Aït Souss. Ouvert du lundi au samedi
de 10h à 19h (fermé les jours fériés).
Visite avec guide gratuit. Entrée 10
dirhams.
Certaines expositions sont temporaires. Pour
connaître le programme : 048 82 16 32 ou
museeagadir@hotmail.com
Galerie
d'Alice
N°
58, Avenue des F.A.R, Résidence Tiguemi
80 000 Agadir - Environs d' Agadir
Un espace prestigieux rassemblant des
oeuvres de qualité
Ouvert depuis août 2006, La Galerie d'Alice
propose dans un cadre raffiné et
accueillant, une sélection régulièrement
renouvelée d'oeuvres artistiques en
provenance des différentes provinces du
Maroc mais aussi réalisées par d'autres
artistes, africains ou européens, résidant
dans le pays.
La Galerie d'Alice expose des oeuvres
d'artistes peintres de renom mais encourage
également les jeunes talents.
Les Tapis berbères,
Réalisés en laine épaisse, d’une gamme de
couleurs restreinte, les tapis berberes
servent des matelas et de couverture. Les
tapis du moyens atlas, Zemmou, Beni M’Guild
et Marmoucha ont un fond uni, ocre ou rouge,
décore de dessins géométriques simples,
ordonnés selon des axes longitudinaux ou
transversaux qui dégagent ainsi une
impression d’espace et de mouvement. Les
Tapis de Houz, au fond rouge garance couvert
de dessins mysterieux, sont tissés par des
tribus arabes, Ouled Bou Sbaa, Chiadma et
Rhamna, installées depuis le XVIe siècle le
long de l’oued tensift.
Cuir
Le cuir marocain est réputé depuis des
siècles à travers le monde. C'est d'ailleurs
au XIVe siècle que l'on commence à entendre
parler du “maroquin”, mot qui désigne le
cuir de chèvre et de mouton provenant du
Maroc. Le travail du cuir est une tradition
liée à de nombreuses villes du Royaume
telles que Agadir, Fès, Meknès, Marrakech,
Rabat... Cette tradition du travail du cuir
a perduré puisqu'on retrouve encore
aujourd'hui des quartiers entiers avec des
cuves colorées comme à Fès et Marrakech, où
de nombreux tanneurs s'activent et offrent
un spectacle extraordinaire. Les
maroquiniers prennent la suite et façonnent
le cuir pour en faire des objets usuels ou
décoratifs: poufs, sacs, babouches,
garniture de bureau...
Bijoux
Les bijoux constituent un caractère culturel
d'Agadir au marché municipal les boutiques
et vitrines attirent les passants, les
bijoux d'Agadir sont classés dans tout le
Maroc parmi les bijoux les plus originaires
et les plus variés soit au sud ou aux
environs.
La fibule (tazarzite), sert à lier les deux
parties de l’étoffe porté par la femme, la
fibule a toujours une forme triangulaire,
peu épaisse, perforée de trous et décorée de
coupoles émaillées. Parfois, les fibules
sont reliées par des chaînes doubles ou
triples, ornées au centre par une grosse
boule d’argent, les colliers (Tifoulout),
sont formés d’une succession de perles,
monnaies hassani,… ces colliers sont portés
par les femmes de Tiznit, d’Anzi et d’Ida ou
Semlal, les parures de tête sont constituées
de deux plaques émaillées, fixées sur un
support elles sont portées en bandeau et
maintenues par des chaînettes et des
crochets qui se fixent à l’arrière de la
tête, à leurs extrémités les diadèmes sont
ornés par des pièces de monnaie qui
descendent jusqu’aux côtés du visage
Les bracelets sont deux types: (tanbelt) ce
sont des bijoux à charnière, larges, se
fermant par une goupille, leur décor est
composé du nielle, d’appliques émaillées et
de pièces de monnaie, le deuxième type est
des bracelets massifs portant un décor.
Les boucles d’oreilles sont des grands
anneaux lourds, ouverts, soutenus par des
petites chaînettes, rehaussées d’émaux et de
pendeloques, les bagues (Khatem) sont
portées aux doigts, leur décor consiste à
d’émaux de couleur jaune et verte.
Le poignard (Ajnwi) et (Lkommiyt) se
caractérisent par le fait que sa partie
inférieure est recourbée. Son fourreau est
en argent orné avec des motifs ciselés,
alors que sa poignée est en bois. Le
poignard est principalement une arme, mais,
il est également une parure masculine qui
est présente dans toutes les cérémonies
sociales (danse collective « Ahwach », la
fantasia, les mariages…).Ce poignard
constitue le plus important cadeau que l’on
peut offrir car il symbolise le courage et
la noblesse.
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